Enerpresse a réuni l’ADEME avec Benedicte GENTHON, Jean-Charles Colas-Roy pour Coénove, Aurore-Emmanuelle RUBIO pour Francis Lefebvre et Pierre de Montlivault pour la FEDENE, pour débattre de cette importante question.
Des constats partagés : la biomasse au sens large est cruciale pour l’atteinte de objectifs de décarbonation à 2035 et au-delà.
A 2035, il n’y a pas de réelle difficulté de bouclage si l’on hiérarchise correctement les usages et que l’on s’assure de la pérennité des ressources. Pour le bois-énergie cela consiste à privilégier les installations efficaces, c’est-à-dire les chaufferies bois pour des industriels (appels à projets BCIAT) et les réseaux de chaleur. Cela consiste aussi à ne pas rester les bras croisés devant le dépérissement des forêts et développer la ressource issus des haies.
En creux cela veut dire pour l’État être clair dans ses arbitrages : ne pas flécher de biomasse bois ni vers de la production de carburants aériens, ni vers la production seule d’électricité.
Enfin, cela implique côté usages de continuer à renforcer les soutiens à l’investissement, avec un budget croissant du Fonds Chaleur ADEME.